Elle s'est introduite dans nos salons. Elle a peu à peu conquis nos soirées. Elle a aspiré nos regards dans la même direction. Elle prétend aujourd'hui disposer de notre cerveau. Nul doute : on n'échappe pas à la télé. Du point de vue biologique, il est prouvé que, face à la télévision, le cerveau est proche de l'état de sommeil. En même temps, le téléspectateur se trouve dans un état de réveil animal, où il serait prêt à faire n'importe quoi. Ce phénomène entraîne une forte dépendance.
12/11/2005, Laurent Ancion, Le Soir, Tout Vu