Tout débute avec un étonnant « Quadrille albanais », et l'on reconnaît instantanément la patte du collectif. Pour donner corps à cette fable loufoque de Mac Wellman, le décor se réduit à quelques fauteuils, tandis que les acteurs adoptent un jeu minimal. L'équipe fuit le naturalisme au galop. Elle a bien raison. Car si l'intrigue commence telle une série télévisée, dans une banlieue américaine, elle finit comme un film de science-fiction, sur une des lunes de Saturne. Au public de reconstituer le fil de la narration, où les personnages changent de prénom, où les Albanais se sont réfugiés dans le cosmos et où un fromage mène le bal !
05/05/2003, Laurent Ancion, Le Soir, Quadrille albanais