17/11/2007, Marie Baudet, La Libre Belgique, Convives

Ça commence en douceur, ça prendra des chemins insoupçonnés, comme toute discussion entre gens qui se connaissent, se comprennent, se contredisent, se cherchent, se charrient.

Ça commence en douceur, ça prendra des chemins insoupçonnés, comme toute discussion entre gens qui se connaissent, se comprennent, se contredisent, se cherchent, se charrient. Trois hommes, amis ou frères, complices en tout cas, ensemble, ça parle de quoi ? De l’humain qui un jour s’est dressé sur ses pattes arrière. De la société si forte et sûre d’elle et…fragile. De sexe, demort et de cannibalisme, de politique, des cupides et des envieux, de canards et d’ours. Attention : les clichés sont compris dans le tout. Parfois énormes. La provocation s’invite volontiers dans la ronde et rencontre la contradiction au gré des digressions. Si Savitzkaya n’indique ni nombre ni rôles, Transquinquennal a réparti le texte en trois locuteurs. Ils s’en emparent avec une aisance (…)