26/02/2010, Dominique Mussche, Musiq'3 - RTBF, Capital Confiance

Suivent alors une série de tableaux, de moments, d'images plus ou moins fortes. Par exemple, énumération des mille et une manières de se donner la mort, liste des solutions à la crise, les plus banales ou plus loufoques, et qui disent une chose et son contraire. Ou alors, distribution de sous populaires par des comédiens transformés en morts vivants, vêtus de costard-cravate et de fourrure. Alors, grande scène d'auto-derision aussi, le comédien Stéphane Olivier, au gabarit plus que confortable, analyse avec le plus grand sérieux les conséquences de son obésité sur la crise. Vous aurez droit encore à une séance de thérapie par le rire. Mais pour moi, finalement, l'image la plus inquiétante, c'est celle de ces comédiens revêtus de zentai, un mot japonais pour désigner ces combinaisons moulantes, qui recouvrent entièrement le corps et sont utilisées, paraît-il, au Japon dans des pratiques fétichistes et qui entraînent évidemment une perte d'identité.