« A aucune reprise, lors d’un compte-rendu sur l’état de l’Union, le Congrès des Etats-Unis ne s’est assemblé avec la perspective de réconfort qui se manifeste actuellement. Dans le domaine intérieur, le calme et la satisfaction prédominent ; on enregistre des relations harmonieuses entre patrons et travailleurs, l’interruption des conflits industriels, et la plus longue série d’années de prospérité. (…) La grande richesse générée par nos entreprises et notre industrie, confortée par notre économie, est largement distribuée parmi toutes les couches de la population, et s’est même répercutée généreusement pour le bien des affaires mondiales. (…) Ce pays peut regarder le présent avec satisfaction et envisager le futur avec optimisme.»

"No Congress of the United States ever assembled, on surveying the state of the Union, has met with a more pleasing prospect than that which appears at the present time. In the domestic field there is tranquility and contentment, harmonious relations between management and wage earner, freedom from industrial strife, and the highest record of years of prosperity. (…) The great wealth created by our enterprise and industry, and saved by our economy, has had the widest distribution among our own people, and has gone out in a steady stream to serve the charity and the business of the world. (…) The country can regard the present with satisfaction and anticipate the future with optimism."

(Extrait du discours annuel sur l’état de l’Union de Calvin Coolidge, président des Etats-Unis, 4 décembre 1928).

Il s’agit d’une référence classique (des historiens) pour décrire l'aveuglement des dirigeants et de l'élite US à quelques mois de la crise.

Source : http://www.presidency.ucsb.edu/ws/index.php?pid=29569

Docteur en histoire et licencié en philosophie de l’Université libre de Bruxelles, Kenneth Bertrams est auteur d’une thèse sur les relations entre les entreprises et les universités en Belgique de 1870 à 1970 qu’il défend en 2004.

Il poursuit sa formation aux Etats-Unis, à l'Université Columbia de New York où il cherche à collecter de multiples informations sur les notions de réseaux, de transfert, de société de la connaissance, de technocratie. Il avait d’ailleurs consacré son mémoire d’histoire aux échanges culturels et scientifiques de 1945 à 1960, entre la Belgique et les Etats-Unis.

Aujourd’hui chargé de recherches au Fonds national de la recherche scientifique, il s’intéresse de près à la société de la connaissance et plus précisément aux mécanismes historiques qui lui ont donné naissance en Europe. Avec une question sous-jacente: ces mécanismes de relations scientifiques intereuropéennes ont-ils contribué à construire l'Europe ?

Après une formation de danse classique au Conservatoire de la Rochellepuis au conservatoire supérieur de Paris, Gregory Grosjean a rejoint différentes compagnies de danse en Espagne, en France et au Japon.

Il travaille depuis huit ans à Bruxelles et a participé à différents projets avec plusieurs chorégraphes, dont principalement Michèle Anne De Mey.

Gregory Grosjean a déjà eu l’occasion de collaborer avec Transquinquenal, en 2003, surun chantier pour « Temps d'images » ainsi qu’en 2005, avec Stéphane Olivier, pour un duo avec Michèle Anne De Mey.

Sortie de la Northem School of Contemporary Dance de Leeds, en Angleterre, Gemma Higginbotham a poursuivi sa formation à Bruxelles, à la Performing Arts Research and Training Studio (PARTS) sous la direction d'Anne Teresa De Keersmaker.

Depuis, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que Michèle Anne De Mey, Manuela Rastaldi (IT/BE) ou encore Akram Khan (UK).

Elle a également participé aux installations vidéo, danse et musique de Thierry De Mey « Deep in the wood » et « Gibilina ».

En collaboration avec Philippe Blanchard, elle a monté plusieurs spectacles dont « One’s Company, Two’s A Crowd » (2006) et dernièrement « Bits Of Bobs Life» (2008).