Un groupe de captifs du 127bis (institution carcérale pour demandeurs d'asile sise sous la piste d'envol de Bruxelles national) s'enfuit et investit les locaux de la RTBF en pleine nuit pour rédiger et lire à l'antenne des "journaux parlés" du matin. (C'est techniquement possible, je peux vous expliquer). C'est comme une "prise d'otages", mais différent. C'est une prise d'antenne. Prise de parole.
COMMISSAIRE -
Journaliste et photographe de presse, Gérard de Sélys est l’auteur de plusieurs centaines d'articles et d’ouvrages consacrés à l'enseignement et aux affaires sociales en Belgique, France, Pays-Bas et Grande-Bretagne. Il est à l’origine du "Groupe Quazar" de réflexion sur la sémiologie du cinéma et la linguistique, a collaboré aux activités d'Infor-jeunes et a mis sur pied « Info-drogues » Belgique. Il est également fondateur de la maison d'édition Complexe avec André Asaël (dit André Versailles), créateur et animateur du Comité d'initiative pour la défense de la paix en Europe (CIDEPE), collaborateur régulier au mensuel Le Monde Diplomatique et, pendant plus de trente ans, à la RTBF.
Il mène actuellement des ateliers d'écriture à la Maison du livre de Bruxelles, et vient de créer la Fondation Lire Le Monde, dans le but de promouvoir l’accès à la lecture. Il est également conseiller scientifique et collaborateur de l’Université de Liège.
INVITE -
En marge de ses études universitaires de cinéma et d’esthétique à Paris, Vladimir Léon (né à Moscou en 1969) réalise des films vidéo et super 8 (Portrait au judas, 1989…).
En 1998, sort en salles « Loin du front », long métrage triptyque qu’il co-signe avec Harold Manning.
Il réalise également des documentaires, s’attachant particulièrement à filmer l’histoire dans sa relation intime au présent, comme dans « Nissim dit Max » (2003), une évocation du communisme à travers le portrait de son père, et le « Brahmane du Komintern » (2006), biographie politique d’un révolutionnaire bengali singulier et méconnu, M. N. Roy.
En 2008, il réalise un court métrage documentaire, « Adieu la Rue des Radiateurs (Nina) », avec la participation de l’écrivain Mathieu Riboulet.
Vladimir Léon est acteur notamment pour Louis Skorecki (Les Cinéphiles, 1988), Serge Bozon (Mods, 2002), Jean Paul Civeyrac (Toutes ces belles promesses, 2003), Eric Rohmer (Triple agent, 2003), Pierre Léon (L’Idiot, 2008).
En mars 2007, les Galeries Nationales du Jeu de Paume consacrent une rétrospective à ses films et ceux de son frère : Pierre Léon / Vladimir Léon / 30 films.
En 2008, en association avec Nathalie Joyeux et Harold Manning, Vladimir Léon fonde une société de production, Les Films de la Liberté.