Quarante-et-un est un beau spectacle.
Instantanément, à peine lue, vous questionnez cette affirmation. Qu’est-ce au juste que la «beauté»? Pouvons-nous la mesurer? Est-elle utile? À quoi sert-elle? N’est-elle pas avant tout une question de regard? N’est-elle pas parfois moralement discutable?
Quarante-et-un, c’est le nombre de questions sur la beauté qui jalonnent ce quarante-et-unième spectacle du collectif bruxellois.
Avec autant d’esprit que d’enthousiasme, treize performeurs proposent des réponses, puis se contredisent, interrogent notre sens du bon ou du mauvais gout, notre jugement esthétique, éthique, tentent de nous émouvoir, de voir jusqu’où ces étranges questions nous entraînent. Est-ce que la surprise favorise le surgissement du beau? Le beau est-il plus beau quand on le nomme? Ou au contraire, quand on ne sait pas quoi en dire?
Avec Cameron Diaz et la Vénus de Botticelli, avec Guy Bedos et Gilles Deleuze, avec leucémie et le Lac des Cygnes,…
Et si la beauté tenait surtout au risque de sa disparition?
Lire la suiteCrédits
Conception, mise en scène : Bernard Breuse, Miguel Decleire, Stéphane Olivier
Ecriture : Transquinquennal , Christine Aventin, François le Lionnais, Guy Bedos et Albert Heim
Assistanat mise en scène - stagiaire : Noémie Decroix
Interprètes - créateurs : Allan Bertin, Nathalie Cornet, Bernard Eylenbosch, Lucie Guien, Marie Henry, Nahee Lee, Elisa Lozano Raya, Emilie Meinguet, Jean-Baptiste Polge, Judith Williquet, Mélanie Zucconi, avec la participation de Mathias Decleire et Odilon Olivier
Chorégraphe, conseiller artistique : Gregory Grosjean
Scénographie / Costumes : Marie Szersnovicz
Création Sonore : Brice Cannavo
Création lumière : Jean-Jacques Deneumoustier
Technique et régies : Equipe technique du Théâtre Varia
Management: Céline Renchon, Brigitte Neervoort
Production : Transquinquennal. Coproduction : Kunstenfestivaldesarts, Théâtre Varia, en partenariat avec le Centre des Arts Scéniques, Vooruit Kunstencentrum, Charleroi/Danses, Festival Monophonic. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre. Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.
Diffusion : www.habemuspapam.be
Presse
Insgesamt gelingt der belgischen Compagnie ein Abend der starken Eindrücke, der einen freundlich indifferent dazu bringt, darüber nachzudenken, wie Geschmack geformt und Ästhetik instrumentalisiert wird. Und wo wir selbst bei alledem stehen. Und wo das Theater. L’article complet
08/05/2016, Cornelia Fiedler, nachtkritik.de
«Quarante-et-un» s’interroge beaucoup et interroge le spectateur environ 41 fois. Cela commence par «La beauté est-elle démocratique?» et cela se termine par «Est-ce que l’ordre imite la beauté?» L’article complet
21/10/2014, Didier Béclard, L'Echo
"Une fois les spectateurs dans la salle, c'est entre eux et nous. Sous-estimer le public, ce serait se sous-estimer soi-même." L’article complet
21/10/2014, Marie Baudet, La Libre
À ce stade de Quarante-et-un, vous trouvez que c’est un BON spectacle ou un BEAU spectacle ?» C’est l’une des questions posées, avec quarante autres, dans ce spectacle sur la beauté. Un domaine de réflexion qui semble quasiment illimité et que Transquinquennal a choisi d’aborder de front, pour son 25e anniversaire, avec une dizaine d’interprètes-performeurs. L’article complet
16/10/2014, Estelle Spoto, Agenda
Twee acteurs richten zich tot het publiek. “Vindt u de voorstelling goed?” Stilte. “Vindt u de voorstelling mooi?” Enkel geschuifel, gekuch en gelach. De twee acteurs verlaten de scène, het publiek weet niet of het zonet onbeleefd dan wel gepast gereageerd heeft. Niemand kan eromheen dat Transquinquennal met ‘Quarante-et-un’ zijn doel bereikt: schoonheid expliciet en impliciet in vraag stellen. Dat maakt van de voorstelling een verrijkende ervaring. L’article complet
04/05/2014, Marlies Robert, Cobra.be
Un "opus" de Transquinquennal qui dépasse la cible de ses "habitués". L’article complet
04/05/2014, Christian Jade, RTBF.be
Exercice d’admiration collectif, Quarante-et-un est une expérience intense qui peut déclencher des chœurs de « Oh my god » dans différentes tonalités ! Tour à tour acteurs, spectateurs, témoins de la beauté, les membres du collectif nous interrogent : créons-nous vraiment de la beauté, ou ne faisons-nous que la révéler par la menace de sa destruction ? L’article complet
20/05/2014, webinarts, Karoo
Ce qui est bien avec Transquinquennal, c’est la capacité qu’à ce collectif à ne pas se satisfaire du schéma narratif aristotélicien, à penser quelle sera la forme la plus pertinente par rapport au projet. L’article complet
05/05/2014, Balane 7, kunstendebord
Transquinquennal déménage, vivement le numéro 42… L’article complet
05/05/2014, Catherine Makereel, Le Soir
On se souvient que dans son Guide du voyageur intergalactique, devenu culte dans la littérature anglo-saxonne, Douglas Adams assurait que la réponse ultime à « la grande question sur la vie, l’univers et tout le reste » était le chiffre 42. Encore restait-il à déterminer précisément la question. Le même savoureux mystère irrigue la nouvelle création du collectif Transquinquennal, Quarante-et-un, bientôt à l’affiche du KunstenFestivaldesArts. Ce titre, Quarante-et-un, semble à la fois donner une réponse précise et sans appel et ne délivrer aucun indice quant à la teneur du spectacle. « C’est notre 41e spectacle, précise Miguel Decleire, membre du collectif. Nous avions envie de donner comme titre à nos spectacles le numéro d’ordre chronologique parce que c’est inhabituel et surtout, parce que c’est pratique : au théâtre, on définit souvent un titre avant même de savoir de quoi sera fait le spectacle. C’est aussi un chiffre qui a plein de connotations : c’est un nombre premier dit de “Sophie Germain”, une mathématicienne du XIXe siècle qui a dû cacher qu’elle était une femme pour qu’on la prenne au sérieux. Quarante et un, c’est aussi une ligne de bus bruxellois qui va de “Héros” à “Transvaal”, une symphonie de Mozart, etc. » L’article complet
30/04/2014, Catherine Makereel, Le Soir
Quarante et un tableaux, saynètes, moments vont y interroger la beauté au delà du langage – ce langage qui peut vider le beau de sa substance ou, d’un mot, balayer la complexité de la chose belle. L’article complet
05/05/2014, Marie Baudet, La Libre Belgique
Teaser
Captation du spectacle
Photos
© Herman Sorgeloos
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© Herman Sorgeloos
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© Herman Sorgeloos
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Représentations
- 08/05/2016: Heidelberger Stückemarkt - Theater Heidelberg, Heidelberg (DE)
- 17 → 25/10/2014: Théâtre Varia, Bruxelles (BE)
- 02 → 07/05/2014: Kunstenfestivaldesarts - Théâtre Varia, Bruxelles (BE)