Quadrille albanais › Transquinquennal

Quand la danse de salon d’un couple américain subissant l’influence d’un fromage des Balkans glisse lentement vers l’épopée de héros albanais, la fin du « soap » (feuilleton télévisé dont l’objectif est de vendre du savon) ne peut qu’exploser en un road-movie intersidéral. Dans « Quadrille Albanais », Mac Wellman utilise le non-sens au service du complot planétaire, le rire dans le rôle de la terreur, le fromage comme arme de destruction massive. Il nous raconte des histoires américaines où l’utilisation des codes du genre nous transporte dans un monde où les Monthy Python se seraient mis à écrire comme James Joyce après avoir couché avec Pinter. A moins que ce ne soit l’inverse. Ou le contraire.

Auteur contemporain new-yorkais, Mac Wellman est considéré par la critique américaine comme un exorciste linguistique qui expose la folie galvaudée de notre époque. Son œuvre, plus d’une trentaine de pièces à ce jour, défie toute catégorisation facile et remet en cause les conceptions traditionnelles du théâtre.

Crédits

Par : Raphaëlle Blancherie, Bernard Breuse, Miguel Decleire, Francesco Mormino, Stéphane Olivier, Nathalie Willame
Traduction française : Daniel Loayza
Technique : Julie Petit-Etienne
Constructions : François Jooris, David Natan
Costumes : Catherine Sommers
Chargée de production : Céline Renchon

Presse

Pierre a fait un croisement entre plan quinquennal et Transsibérien. L'un et l'autre sont une représentation honnête de ce que signifie faire du théâtre en Belgique : un long trajet dans la neige pour prévoir longtemps à l'avance des choses ne devant pas se réaliser. L’article complet
08/05/2003, Jean-Louis Perrier, Le Monde

Les Transquinquennal jouent vite, distinct, sans élever la voix. Le théâtre n'est pas affaire de sentiment. La preuve : un homme, seul, mains dans les poches est en scène. Il est atteint par La Fièvre, de Wallace Shawn. Une conscience, à vif, s'interroge sur sa place dans l'ordre des choses. Ni bonne ni mauvaise conscience. L’article complet
08/05/2003, Jean-Louis Perrier, Le Monde

Entre slapstick et surréalisme au douzième degré: hallucinant et assez hilarant jusque-là. L’article complet
05/05/2003, Marie Baudet, La Libre Belgique

Tout débute avec un étonnant « Quadrille albanais », et l'on reconnaît instantanément la patte du collectif. Pour donner corps à cette fable loufoque de Mac Wellman, le décor se réduit à quelques fauteuils, tandis que les acteurs adoptent un jeu minimal. L'équipe fuit le naturalisme au galop. Elle a bien raison. Car si l'intrigue commence telle une série télévisée, dans une banlieue américaine, elle finit comme un film de science-fiction, sur une des lunes de Saturne. Au public de reconstituer le fil de la narration, où les personnages changent de prénom, où les Albanais se sont réfugiés dans le cosmos et où un fromage mène le bal ! L’article complet
05/05/2003, Laurent Ancion, Le Soir

Leurs pièces, interrogent, de manière fine, les modes de relation, la culture... tout ce qui fait qu'un système est ce qu'il est. L’article complet
01/03/2003, Sabrina Weldman, Beaux Arts Magazine