A woman, a man and a child – their child. Their life together is coming to an end. Love is no longer enough to withstand everyday life. The question is not, ‘Whose fault is this?,’ nor is it, ‘What is this due to?’ From now on, each one of them is alone.
Souvenirs remain. Love remains. Their past together remains. Bodies cannot resist the emptiness they contain. Nothing eats away at an individual more rapidly than emptiness. Bodies were created in order to isolate emotions, to catch love in a trap, and there is no function more delicate than keeping love itself locked up, that age-old time, that fossil that has survived all cataclysms, whether the original cataclysm or hiccups along the way.
Credits
Text: Eugène Savitzkaya
Direction : Stéphane Olivier
Actors : Bernard Breuse, Nathalie Cornet, Pierre Sartenaer
Scenography : Philippe Henry
Producent : Philippe Kauffmann
Photo : Danièle Pierre
With the support of : Ministère de la Culture de la Communauté française, Théâtre Varia
Press
Le naturalisme vient à l'appui d'un monde où rien ne manque (sauf peut-être les mythes et légendes), celui de la gestion pure du quotidien, du vieillissement accéléré d'êtres qui ont tout raté, même la colonne des faits divers. Où le couple et l'enfant forment l'unique perspective. Avec la propreté des sols. Doit-on s'étonner de retrouver la même exigence de parquet ciré dans la Belgique d'Eugène Savitzkaya ? Et le même horizon muré du couple (avec enfant) Aux Prises avec la vie ordinaire (compagnie Transquinquennal) ? À cela près qu'on est ici dans l'examen de soi, dans une mauvaise conscience où la liste des courses au supermarché devient discours intérieur, incantation, prière. L’article complet
01/10/1997, Jean-Louis Perrier, Le Monde
«Aux prises avec la vie courante» est fidèle à son titre, miroir de la sincérité de l'union jusqu'au désamour. Échappant à la trivialité du très commun parce que justement il l'accepte d'emblée, le ton ici - dès le texte et jusqu'à la sobriété de son interprétation - a la force de l'infime. Une justesse rare en scène. L’article complet
22/01/1997, La Libre Belgique
Plus jamais elle ne fera les courses avec l'homme. Plus jamais ils ne pèleront les pommes de terre ensemble. Plus jamais ils ne se pencheront à la même fenêtre... On reconnait la plume d'Eugène Savitzkaya. L’article complet
20/01/1997, Pascale Haubruge, Le Soir
Video of the show
Photos
© Alice Piemme
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Dates
- 26/02/1998: Le Cirque Divers, Liège (BE)
- 12/02/1998: Maison de la Culture Famenne-Ardenne, Marche-en-Famenne (BE)
- 05/02/1998: Maison de la Culture de Tournai, Tournai (BE)
- 28/09/1997: Festival des Francophonies, Limoges (FR)
- 17/01/1997: Théâtre Varia, Bruxelles (BE)