Pour expliquer notre motivation, notre intérêt, et la problématique qui nous occupe, une simple définition suffit: «Chez les poissons, un banc est un groupement important d’individus de la même espèce qui se déplacent ensemble, sans hiérarchie.»
Comment font-ils ? Comment peuvent-ils trouver une aussi grande synchronisation de mouvement, une telle rapidité de réaction, sans personne pour les conduire ? Le banc de poisson peut se lire d’emblée comme une métaphore d’harmonie sociale. Qu’ils vaquent à leurs occupations, qu’ils se nourrissent – chacun à son rythme, de son côté – ou qu’ils se déplacent ensemble vers un même but, les poissons semblent participer sans effort de la même cohésion, au point qu’on pourrait parfois considérer le banc, toujours en mouvement, comme un seul organisme. Comment parviennent-ils à faire des choses qui pour nous relèvent de l’utopie ? D’où vient notre fascination pour les bancs de poissons ? Est-ce la répétition à l’infini du même individu absolument identique (joli autant que facilement identifiable ?) La fluidité avec laquelle ils circulent ensemble, librement ? Le renoncement de leur libre-arbitre individuel pour se mettre absolument au diapason de la décision collective ?
Lire la suiteCrédits
Auteurs: Transquinquennal et Olga de Soto
Représentations
- 21/11/2011: Charleroi / Danses, La Raffinerie, Bruxelles (BE)