Op de achtergrond hangt een reusachtige foto van een schaakpartij in het bekende Brusselse schaakcafé Greenwich, niet ver van de Beurs. Zugzwang verwijst immers naar de eigenaardige situatie waarbij de beste zet in een partij erin bestaat geen zet te doen. Maar aangezien dat niet mag, moet je wel spelen en je eigen verlies inleiden. De vier spelers van de foto herkennen we op de scène : ze proberen te reconstrueren hoe en wanneer de foto precies genomen is. Het startschot voor een reeks herinneringen, hypotheses, bedenksels, anekdotes, brokken informatie en geschiedenis, sporen, pistes. Want de vraag is echter maar: wat is echter, de werkelijkheid of hoe we haar denken ? Niets dat zich laat navertellen dus, maar wel onweerstaanbaar en hilarisch.
Detective : Do you own a camera ?
Renee : No, Fred hates them.
Fred : I like to remember things my own way.
Detective : What do you mean by that ?
Fred : How I remember them, not necessarily the way they happened.
In David Lynch’s “Lost Highway”
Zugzwang is een uitzonderlijk verfijnde en in alle opzichten geslaagde voorstelling, een zeer inventief concept gedragen door een ijzersterke vertolking (…) een humoristische parel, sober en hilarisch. – Libération, 13 juli 2002
Credits
Tekst, regie en spel : Bernard Breuse, Miguel Decleire, Stéphane Olivier, Pierre Sartenaer
Foto (decor) : Lydie Nesvadba
Geluid : Irvic d'Olivier
Techniek : Marc Defrise, Julie Petit-Etienne, Claude Taymans
Kostuums: Lies Van Assche
Productie, verspreiding : Céline Renchon
Productie: Transquinquennal asbl.
Coproductie: Théâtre Les Tanneurs.
Met de steun van de Communauté Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre
Pers
Zugzwang ! est impossible à raconter. Face au public, une grande photo d'un café typique de Bruxelles. Parmi les consommateurs, quatre garçons sont attablés autour d'un échiquier. Les mêmes lascars nous regardent en chair et en os, debout, assis ou griffonnant des notes. Quatre : Beatles, Fils Aymon, Mousquetaires, évangélistes (et d'ailleurs, sur la photo, le vieux monsieur de dos, c'est... Moise). Sereinement, sans l'ombre d’une théâtralisation, au rythme d'une pensée vagabonde, ils (s') interrogent sur) la matière de la photo. L’article complet
07/12/2002, Michèle Friche, LeVif L'express
Ils sont quatre, assis dans un vieux café de Bruxelles. Quatre philosophes de bistrot, joueurs d'échec débonnaires, soudain surpris en pleine partie par l'œil indiscret d'une photographe. Les voici donc, figés sur le tirage panoramique en noir et blanc qui occupe tout le fond de la scène. Que faisaient-ils, que pensaient-ils ? Qu'espéraient-t-ils à cette seconde immortalisée sur papier glacé ? Au fait, qui sont-ils ? L’article complet
01/09/2002, Théâtres, Le Magazine
Pour vous convaincre d'aller voir « Zugzwang », de Transquinquennal, repris dès ce soir à Charleroi, on aimerait pouvoir vous dire qu'il s'agit d'un spectacle truffé d'effets spéciaux, de costumes mirobolants et d'acrobaties vertigineuses. On vous mentirait, « Zugzwang » c’est quatre acteurs, en habit de tous les jours, qui laissent leur esprit vagabonder, nous livrent des anecdotes ou discutent entre eux. Voila qui est bien austère, penserez-vous. Le résultat est pourtant irrésistible de drôlerie et d'étrangeté. Il régalait les spectateurs des Tanneurs, en décembre dernier, et vient de faire un tabac à Avignon. Le tout sur une idée simple qui mérite assurément le détour. L’article complet
11/09/2002, Laurent Ancion, Le Soir - Mad
Depuis plus de dix ans, Transquinquennal tricote ces moments théâtraux que seule l'émotion peut parvenir à décrire. L’article complet
30/11/2002, Laurent Ancion, Le Soir
« Zugzwang », vous pouvez le voir aux Tanneurs à Bruxelles, jusqu'au 22 décembre. La compagnie transquinquennal, qui nous le propose, est spécialisée dans la description de la vie quotidienne à Bruxelles avec un humour distancié qui m'a fait beaucoup rire et plus souvent sourire. L’article complet
30/11/2002, Christian Jade, RTBF-La Première
Tout se passe autour d'une photo d'un bar ( 7,40 m de long sur 3,40 m de large ), où s'élabore toute une série d'histoires, d'anecdotes, de brèves, de souvenirs et de pensées, d'une manière si naturelle que l'on se demande constamment si ces bribes de vie sont inventées ou tirées du vécu des comédiens. L’article complet
21/07/2002, Jean-Marie Coliadis, La Provence
En scène, quatre garçons qui n'ont l'air de rien, et seraient visiblement gênés d'avoir l'air de quelque chose. Impossible de dire s'il s'agit de comédiens déguisés en gens de la rue, ou de vraies gens de la rue. S'ils n'appartiennent à aucune des parties, c'est probablement qu'ils sont des agents doubles. Tiraillés entre le service au royaume de Belgique (le royaume du Danemark est déjà occupé dans une autre pièce) qui les a abandonnés au pied d'un escalier secret du Palais des papes, et leur désir de vendre à une puissance étrangère des renseignements exclusifs sur un haut lieu de Bruxelles, Le Greenwich, une brasserie. L'image de l'intérieur du Greenwich avec ses habitués est derrière eux, vaste comme le tableau noir à la communale, belle et muette. L’article complet
19/07/2002, Jean-Louis Perrier, Le Monde
Un spectacle hilarant et salutaire. L’article complet
10/07/2002, Michèle Villon, Le Midi Libre
Après l’éthylique et magistrale foire aux questions de « Est », Transquinquennal démonte avec « Zugzwang » (terme propre au jeu d’échecs, signifiant « gêne causée pas l’obligation de jouer », mais d’abord « mot qui sonne bien ») la logique théâtrale, lui substitue le vagabondage de l’esprit. Ca pourrait n’aboutir qu’à de vaines dérives ; c’est au contraire formidablement ancré dans l’ici et maintenant, belgitude comprise. Irréductible, irrésistible, hilarant. L’article complet
29/11/2002, Marie Baudet, La Libre Belgique
D’une finesse rare, avec pour seuls accessoires cette immense photo et une table, Zugzwang est une vraie réussite, tant dans l’inventivité du procédé que dans son interprétation. (...) un bijou d’humour, sobre et hilarant. L’article complet
13/07/2002, Bruno Masi, Libération
Pour conclure, on a juste envie de dire : sans imagination, il n'y a pas d'images. D'où les histoires. L’article complet
11/02/2002, Les Inrock.com
Teaser
Opname van de voorstelling
Foto's
© Herman Sorgeloos
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© Herman Sorgeloos
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© Herman Sorgeloos
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Voorstellingen
- 15/03/2006: Théâtre Le Granit, scène nationale, Belfort (FR)
- 18/02/2006: Centre Culturel des Roches, Rochefort (BE)
- 20/09/2005: KVS (Koninklijke Vlaamse Schouwburg), Bruxelles (BE)
- 23/05/2005: Théâtre de la Source, Tomblaine (FR)
- 20/05/2005: Le Rayon Vert, Saint-Valéry-en-Caux (FR)
- 08/10/2004: Taps Gare, Strasbourg (FR)
- 01/06/2004: Espace Culturel Saint-André, Abbeville (FR)
- 10/05/2004: Théâtre La Coupole, Saint-Louis (FR)
- 06/02/2004: Espace Tabourot des Accords - ABC - Dijon, Saint-Apollinaire (FR)
- 29/01/2004: Monty, Antwerpen (BE)
- 27/01/2004: Centre culturel d'Auvelais, Sambreville (BE)
- 22/01/2004: L'Aire Libre, Saint-Jacques-de-la-Lande (FR)
- 09/01/2004: Grand Manège - Théâtre de Namur, Namur (BE)
- 16/12/2003: L'Atelier à spectacle, Vernouillet (FR)
- 11/12/2003: Théâtre de la Coupe d'Or, Rochefort (FR)
- 09/12/2003: Le Minotaure - L'Hectare, Vendôme (FR)
- 29/11/2003: Scène nationale de Dieppe, Dieppe (FR)
- 27/11/2003: Culture Commune, scène nationale Bully-Les-Mines, Bully-Les-Mines (FR)
- 24/11/2003: Maison de la Culture de Tournai, Tournai (BE)
- 21/11/2003: Scène conventionnée de Terrasson, Terrasson (FR)
- 15/11/2003: L'Allegro, Miribel (FR)
- 12/11/2003: Théâtre de Vienne, Vienne (FR)
- 04/11/2003: Les Arbalestriers - Le Manège.Mons, Mons (BE)
- 09/10/2003: Le Moulin de Louviers (Scène nationale d'Évreux), Louviers (FR)
- 01/10/2003: Festival des Francophonies, Limoges (FR)
- 10/10/2002: Maison des Arts de Créteil, Créteil (FR)
- 03/10/2002: Théâtre d'Angoulême, Angoulême (FR)
- 11 → 21/09/2002: Théâtre de l'Ancre, Charleroi (BE)
- 05 → 27/07/2002: Théâtre des Doms, Avignon (FR)
- 07/02/2002: La Ferme du Buisson, scène nationale, Marne-La-Valée (FR)
- 27/11/2001 → 22/12/2001: Théâtre Les Tanneurs, Bruxelles (BE)